Je ne pensais pas que j’aurais à vivre le dilemme de « j’écris ça ou je l’écris pas »:
Me poser dix mille fois “Est-ce que je veux partager ça?” avant d’appuyer sur le bouton “publier”.
Me surprendre à me censurer parce que je ne suis pas prête à gérer le tourbillon d’information…
Je ne pensais pas que je ressentirais un certain complexe d’infériorité:
Me comparer à d’autres blogueuses et me sentir comme une goutte d’eau dans l’océan de la blogosphère.
Me surprendre à checker mes statistiques trop souvent. Moi qui m’était dit que ce serait juste pour l’fun…#LArtDeSeMentirÀSoiMême.
Me remettre en question par rapport à certain choix.
Je n’avais pas anticipée me poser des questions existentielles:
Hésiter encore et encore sur pourquoi je ne mets pas de photos du visage de mon garçon, lui qui est si beau…en2k à mes yeux hihihi.
Me gratter le front a essayer de comprendre qu’est ce qui m’a bien pris de commencer à bloguer ? Moi qui donne de l’information au compte-goutte à mes amies et mes proches. Vraiment “bizz” mon affaire.
Examiner ma p’tite vie pis la trouver ben plate after all. Ne pas saisir la pertinence de vous montrer mon déjeuner, ma lessive ou autres choses du quotidien que les “vraies” blogueuses partagent et qui font que leur abonnées se sentent près d’elle. Comprendre le principe, mais me dire who cares ce que je mange?
Caresser l’idée de tout abandonner du jour au lendemain. Retourner à ma p’tite vie cachée.
J’avais vraiment sous-estimée le temps que ça prenait pour bloguer:
Avoir envie d’écrire tout le temps.
Manquer cruellement de temps pour écrire tout le temps.
Regretter de ne pas avoir assez de temps…because j’ai quand même un emploi à temps plein pis un mari qui travaille de soir. Where to find time?
Ne pas être en mesure de garder la cadence.
Réaliser que gérer un blogue peut facilement devenir une activité à temps plein.
Constater qu’il faut toujours avoir les yeux scotch tapé sur son Facebook et autres médias sociaux.
Me sentir blasée parfois d’être toujours sur Facebook.
Jamais je n’aurais pensé que cela me ferait vivre autant d’émotions:
Avoir une peur bleue de faire des Facebook live ou des Instagram stories parce j’ai de la misère à m’accepter avec mon p’tit gras de bébé |lire ici: un 25 livres de trop qui me collent depuis ma 1ère grossesse|.
Ressentir de la culpabilité parce que je me suis endormie, avec un filet de bave, sur mon laptop au lieu de pull an All-Nighter afin de terminer un article.
Être partagé entre cette passion, qui est le blogging, et d’autres projets que j’ai en tête.
Être ambivalente et contempler une dizaine d’articles qui attendent mon approbation finale avant d’être publiée…et qui finissent par pourrir dans mon folder “brouillon”. Faute de temps. Faute d’inspiration pour les mettre à mon goût. Faute de guts.
Bref, je me suis fait avoir…
Je te comprends tellement! je vis les mêmes angoisses. Mais t’es bien partie, ne lâche pas, tu as quelque chose à dire et du monde qui lise! Good luck!
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Merci Fabz de me comprendre. Et d’ailleurs je ne te vois plus poster d’articles sur ton blog 😦 J’espère que tu ne laisses pas trop les angoisses de blogueuse te jouer dans la tête. Toi aussi tu as quelque chose à dire et toi aussi du monde qui te lise (moi je te lis!!!). Bises. Faudrait bien qu’on se jase un de ces 4 matins. Blessings. Anne xoxo
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Effectivement, ça n’a pas été facile dernièrement, je me suis fait avoir aussi. Mais je reprends courage! oui j’aimerais ça! pendant la période des fête on se fait quelque chose!
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Toutes ces reflexions montrent que tu as le souci de donner le meilleur à ta communauté! c’est bien!
Je t’invite sur mon blog où je parle des choses qui ont changé depuis que je suis blogueuse!
Bisous
Christelle de http://www.made-by-me23.com
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Merci Madebyme23 😉 Oui je fais un tour sur ton blog, j’ai bien hâte de te lire 😉 Anne xoxo
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